[Python-Belgium] Challenging job offering in a disruptive health tech company

[Stefan Champailler]

Merci Nicolas pour cette réponse structurée qui m'évite de l'écrire :-)

Ceci dit, je pense que le numéro INAMI est nécessaire pour vérifier qu'un docteur est bien un docteur. La plateforme eHealth (Smals) utilise également, je pense, ce n° pour cette vérification. Ce qui serait beaucoup plus délicat, ce serait que Bingli demande le n° NISS (registre national). Là, il y aurait effectivement une collecte de donnée un peu abusive. Néanmoins, si on a l'adresse du docteur, et le nom du patient, je suis sûr qu'on peut procéder à des recoupements...

Alors Monsieur Bingli, serait-il possible, que, conformément à la
directive européenne GDPR (https://www.eugdpr.org/) vous nous informiez des informations que vous allez collecter sur les patients et les traitements que vous allez effectuer ? Je pense qu'ainsi, la transparence serait effective et mutuellement bénéfique. En sachant comment vous allez traiter mes données, j'aurais plus confiance en vous.

Je crois aussi en l'utilisation des tonnes de données qui se trouvent aujourd'hui chez les docteurs, il y aurait sans doute matière à mieux comprendre l'épidémiologie et le développement de certaines pathologies. Mais sur une base collective, pas individualisée.

Bien cordialement,

stF



On Mon, 01 Jan 2018 14:42:51 +0100
Nicolas Pettiaux <nicolas at pettiaux.be> wrote:

> Monsieur,
> 
> Autant j'apprécie l'idée de binging, autant j'ai de très sérieuses réserves sur sa mise en œuvre.
> 
> D'abord vous indiquez  « patent pending  », or en Europe, depuis 2005 les brevets sur les logiciels et les procédures sont explicitement interdits. Vous induisez donc les utilisateurs, patients ou médecins, en erreur.
> 
> Ensuite, dans la procédure d'enregistrement, vous demandez des informations inutiles pour vos objectifs. Par exemple le numéro inami. Et ceci vous donnerait beaucoup trop d'informations sur chacun de nous.
> 
> Il est sûrement possible de faire de l'aide au diagnostic sans ces données.
> 
> Car en effet, stocker en un seul endroit autant de données sensibles, quelles que soient les qualités de vos gestionnaires systèmes et de vos procédures de sauvegarde est un risque immense. Si même Sony et Apple qui ont des moyens beaucoup plus importants que les vôtres se font attaquer et voler des données moins sensibles, vous vous ferez aussi attaquer et aurai beaucoup de mal à résister.
> 
> Ceci dit, je continuerai volontiers l'échange car je crois beaucoup en la combinaison de l'accès à des multitudes de dossiers médicaux et à l'usage d'intelligence artificielle pour faire progresser les diagnostics autant que la recherche.
> 
> Cordialement
> 
> Nicolas Pettiaux 
> -- 
> Nicolas Pettiaux, Ph.D Aess EMM 
> Tel +32 496 24 55 01- HE2B ESI ULB 
> Envoyé de mon téléphone portable. Veuillez excuser ma brièveté.